Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

[ Outer Space Region ]

[ Outer Space Region ]
Publicité
4 octobre 2009

Outer Space Region a migré. Nouvelle adresse :

Outer Space Region a migré.

Nouvelle adresse :

http://outerspaceregion.blogspot.com/


Publicité
10 août 2009

Mission Control

astro

Décidément, Soma-FM comble nos vies d'une grande et immense joie. C'est avec plaisir que j'ai découvert ces derniers jours 4 nouvelles radios en direct de la planète des créateurs de Drone Zone. L'une d'elles a particulièrement attiré mon attention et elle se nomme Mission Control. Le but de la radio ? Célébrer la Nasa et tous les explorateurs spatiaux du monde. Ce qui y passe ? Des titres uniquement composés d' échanges radios d' Astronautes de la NASA mixés avec de l'ambient / electronica. Brian Eno, Steve Roach, Mystical Sun ou encore William Edge y trouvent parfaitement leur place. En écoutant Mission Control on se rend compte que cette pratique est véritablement une tradition dans le milieu et que finalement la création d'une radio qui lui est totalement consacrée s'avère presque toute naturelle. Une initiative ma foi forte intéressante avec des titres qui me rappellent soudainement un certain Kobresia de Biosphere...

Ecouter Mission Control

[ Photo ]

27 juillet 2009

Hammock - Maybe they will sing for us tomorrow

Hammock c'est juste Nashville et c'est surtout Andrew Thompson et Marc Byrd. Les deux hommes mettent en place leur projet en 2004, 3 sublimes albums aux tendances New wave/Shoegaze/ambient en découleront. Avec Maybe they will sing for us tomorrow le duo marque un changement d'orientation évident vers une musique foncièrement plus éthérée et ponctuée de plages ambiantes. La genèse de cet album nous transporte en 2007, les deux musiciens montent sur scène pour leur première fois dans le cadre d'une exposition d'arts aux côtés des islandais de Riceboy sleeps, autre projet musical formé par le chanteur des illustres Sigur Ros (Ceux-ci vont leur offrir un magnifique packaging pour la création de leur futur album ). La structure autour de laquelle l'album s'articule et sera composé tire donc ses origines des pièces interprétées lors de cette occasion/rencontre. Hammock décide pendant son enregistrement en studio (réalisé uniquement par notre duo) de tendre vers l'épure, la légèreté et l'introspection. Quelques éléments redondants dans l'oeuvre musicale de nos deux hommes feront leur apparition ( cordes, violons, chant évanescent sur la piste d’introduction) mais se feront plus discrets que dans les précédents opus. Les 11 pistes qui constituent Maybe they will sing for us tomorrow s'enchainent sans véritable fil mélodique, se rapprochent de la structure d'un album de Stars of the lid et créent un petit quelque chose d'onirique tout en laissant une sensation de bien être intérieur.

“Our philosophy has always been ‘capture the sounds inside you and see where they want to take you"  Marc Byrd.


La phrase de Marc résume parfaitement la tendance musicale de son oeuvre.

Préparez vous à un voyage dans l'éther.
Tout est dit.

Thibault.

333









01 gold star mothers
02 city in the dust on my window
03 this kind of life keeps breaking your heart
04 mono no aware
05 three sisters
06 maybe they will sing for us tomorrow
07 elm
08 razorback drug town
09 eighty-four thousand hymns
10 we will say goodbye to everyone
11 all of your children are addicts

 

20 juillet 2009

[ Lille, le 11/07/09 ] Kristus Kut + Orryelle

Et ils sont rares ces concerts à Lille. Ce 11 Juillet 2009, grâce à l'association Nuit et Brouillard, c'est à de véritables performances qu'a assisté le publique de La Rumeur. C' était une première pour moi qui ai découvert ces deux projets quelques jours auparavant.

Kristus Kut

l_04fad3ba48ce40a0a774cc95e67ca8b9
Crédit photo : Morgane

Le concert débute avec Kristus Kut. Le décor est planté. Bougies, encens et couronnes de fleurs ; un étrange rituel avant le concert qui met déjà dans l'ambiance et qui ne présage d'ailleurs rien de bon. Le show commencera dans un jeu de percussions répété à intervalles réguliers. Comme pour invoquer une entité dévastatrice qui, quelques minutes plus tard, s'emparera de l'homme et fera trembler tout le bâtiment. Et ça fonctionne. Il entre alors dans une espèce de transe qui nous absorbe vite à notre tour. Notre performeur est dans son élément. Comme possédé par sa propre musique. Des morceaux sur lesquelles je suis malheureusement incapable de mettre le moindre titre. Mais la magie opère. Il nous arrache littéralement de la réalité ambiante. Plus le set avance, plus nous entrons dans une transe vibratoire introspective, plus les basses se font lourdes, plus sol tremble, plus le performeur exalte de puissance. Jusqu'à arriver à un morceau, qui pour moi, sera l'apogée de cette messe qui penche en crescendo vers un noise très prononcé. Un morceau il y calera sa propre voix saturée à l'extrême. Et les frissons arrivent, la profondeur presque douloureuse du personnage a envahi toute la salle. Kristus Kut n'est plus là, il est ailleurs, en pleine délitescence et ne fait plus qu'un avec le flux sonore. Il y aura aussi ses fameuses guitares dont les cordes, frappées avec des baguettes de bois ; guitares dès lors délibérément détournées de leur usage premier. Viendra aussi ce morceau plus qu' insoutenable ( et c'est certainement le but de la manœuvre ) où le performeur muni d'une machette frottera les cordes de la guitare ce qui mettra nos sens à rude épreuve. Mais on reste là, à écouter. Effet garanti.
Au final et malgré quelques infimes dérapages sonores (ce qui est plus que normal dans un tel cérémonial), Kritus Kut nous a joué là une véritable absolution. Je dirais même presque un exorcisme qui nous prend au plus profond de nous même et pas ailleurs. C'est une acclamation que le publique lui donnera. Difficile de mettre des mots sur une telle performance car cette musique se vit plus qu'autre chose. Une aventure intérieure à voir et à vivre absolument au moins une fois dans sa vie.

Orryelle

l_033f94fb5be94932bf1a79c41cbafadc
Crédit photo : ???

Après une plus ou moins longue attente, voici Orryelle qui s'installe. Cette seconde découverte, bien que relativement différente, fut tout autant époustouflante. C'est un sans faute dont nous avons eut droit. Un incroyable voyage ethno-sacré qui a été joué dans une cave de cette ville grisonnante qu'est Lille. Tout comme Kritus Kut ,je serais incapable de mettre un titre sur les morceaux. Mais est-ce vraiment important ? Car tout comme cet autre formation, Oryelle est un voyage introspectif qui se vit. Quand on parle d' Oryelle il ne faut pas ignorer la dimension spirituelle de la chose. Le rituel démarre avec un morceau joué au violon. Et le rythme est là. Il nous emporte et plongeons immédiatement dans l'ambiance. Au travers ses chorégraphies, ses samples ambient, ses musiques toutes aussi sacrées les une que les autres, Oryelle nous emmène là où bon lui semble. La magie opère également. Bien que les sons étaient pré-enregistrés, ce n'était pas un problème, car le personnage était là ; et quand il ne s'exaltait pas seul dans ses danses typiques, il luttait et combattait majestueusement avec cette image fantomatique féminine projetée contre une toile blanche. Une parfaite synchronisation, un vrai symbiose ; à tel point qu'on aurait cru l'image projetée tout à fait réelle. Derrière ce voile, elle était là. Des chorégraphies tout à fait fascinantes. Une voix à la hauteur de ce que réclame l'envoutement d'une telle entreprise.
En ce qui me concerne, Oryelle m'a fait voyager. Voyager vraiment au bout du monde dans un univers spirituel parfois sombre mais bien réel. Et je suis ressorti de là conquis et navré de ne pas avoir pu acheter un de ses magnifiques dessins.

Bilan un concert comme il y en a (trop) peu à Lille et pour ce prix surtout. Merci encore à Nuit et Brouillard qui se démène pour organiser des évènements différents de ce qu'on peu trouver d'habitude dans cette ville.

Evil Twin

27 avril 2009

Belong - October language

Il est un peu plus de 3H du matin, nous sommes lundi et je suis frappé d'insomnie. Je décide donc de poser ces quelques lignes en me laissent bercer sous les vagues sonores de la musique bruitiste de belong. Turk Dietrich et Michael Jone sont les membres fondateurs de ce projet signé chez  Carpark Records à la Nouvelle-Orléans. Je parle bien ici de vagues sonores car à l'image de l'ouragan qui a dévasté la ville, la musique de belong vient nous percuter l'abdomen et s'amuser avec notre esprit. Autour de nappes vaporeuses et de guitares flottantes, l'ensemble semble fonctionner au ralentis ; nous pourrions même parler d'intemporalité. La saturation sonore constante et redondante de la galette génère sans conteste un flottement spirituel chez son auditeur. Je vous le dis haut et fort,  préparez vous à une prise d'altitude de haut vol !(october language). Les constructions denses et bourdonnantes (car oui nous sommes ici en présence de drone) débordent et déferlent insatiablement avant d'entrer dans une phase d'accalmie progressive (Remove the inside). Vous l'aurez compris, october language joue avec nos/vos emotions. Un véritable moment d'éternité que l'on souhaiterait prolonger inlassablement. Il m'est on ne peut plus difficile de vous évoquer avec clarté ce que j'éprouve face à ces compositions alors que leur magie opère sur mon esprit au moment même où j'écris ces lignes. Cette oeuvre s'écoute indubitablement les yeux fermés et dans l'obscurité la plus totale.

Il y a de quoi être optimiste face à ce premier album de belong, si le duo garde l'essentiel de sa fraicheur dans sa futur création, nous assisterons peut être à l'apothéose du genre.Cependant un album comme october language reste un ovni dans le domaine de la musique expérimentale et n'est pas à mettre entre toutes les mains, le grand public risque de ne pas en apprécier la construction. Seuls les avertis apprécieront.

Thibault.


cover










  1. "I Never Lose. Never Really" – 4:43
  2. "Red Velvet or Nothing" – 5:40
  3. "October Language" – 5:29
  4. "I'm Too Sleepy... Shall We Swim?" – 5:13
  5. "Remove the Inside" – 5:59
  6. "Who Told You This Room Exists?" – 5:05
  7. "All Equal Now" – 5:31
  8. "The Door Opens the Other Way" – 7:11
Publicité
26 avril 2009

Stars of the lid - And their refinement of the Decline

Et voilà nous sommes dimanche, le blog reprend du service, il y a deux jours je reçois une boite en carton par mon homme en costume bleu préféré. J'ouvre et là...Surprise! Je tente de rester flegmatique mais impossible, je jubile. Le septième album de stars of the lid se tient sous mes yeux et se présente comme son prédécesseur, sous la forme d'un copieux double CD fort de deux heures de musique. Composé par les illustres Adam Wiltzie (The dead texan) et Brian Mcbride. Toujours signé chez KRANKY dont la qualité du catalogue n'est plus à constater, cet album constitue la centième référence de ce label. Accrochez vos ceintures, And their refinement of the Decline est une oeuvre colossale (nous allons essayer de rester purement objectif, je dis bien essayer) permettant sans conteste un voyage vers un océan sonore des plus éthéré/passionnant. Adeptes d'une musique ambiante et de nappes aux intensités variées, nos deux acoliyes seront accompagnés ici d'une poignet de musiciens (clarinette, trompette, harpe, violoncelles ect). Naissent alors des compositions drones et minimalistes prodigieuses, les sons s'amplifient, s'envolent et disparaissent pour ne laisser que des bribes sonores discrètes à l'écoute mais on ne peut plus fortes émotionnellement (le sublime Tippy's demise). De l'angoisse à l'apaisement, des tourments à la catharsis, And their refinement of The Decline vous propose ici une pléthore de tonalités fluctuantes.

 

Il reste  difficile de reprocher au duo états-unien de ne pas proposer une oeuvre foncièrement différente de ce qu’ils réalisent depuis une douzaine d’années (voire également un peu trop homogène). Mais n'avez vous pas toujours aimé les petits plats de grande maman? Pourquoi changer une recette qui marche toujours aussi bien?  Dans sa globalité, l'album est un monument sonore indispensable. Fanatiques de Labradford, Belong, The dead texan voire même de Hammock, cette musique est faite pour vous. De plus le digipack 6 panels, les deux CD ainsi que la pochette sont de toute beauté. Alors pourquoi s'en priver?

Thibault.


333







DISC 1:

  1. "Dungtitled (In A Major)" – 5:54
  2. "Articulate Silences Part 1" – 5:24
  3. "Articulate Silences Part 2" – 5:37
  4. "The Evil That Never Arrived" – 5:05
  5. "Apreludes (In C Sharp Major)" – 3:44
  6. "Don't Bother They're Here" – 10:10
  7. "Dopamine Clouds Over Craven Cottage" – 5:55
  8. "Even If You're Never Awake (Deuxième)" – 9:20
  9. "Even (Out) +" – 4:51
  10. "A Meaningful Moment Through a Meaning(less) Process" – 4:32

DISC 2 :

  1. "Another Ballad for Heavy Lids" – 4:32
  2. "The Daughters of Quiet Minds" – 13:21
  3. "Hiberner Toujours" – 1:49
  4. "That Finger on Your Temple Is the Barrel of My Raygun" – 5:04
  5. "Humectez La Mouture" – 5:31
  6. "Tippy's Demise" – 8:18
  7. "The Mouthchew" – 3:40
  8. "December Hunting for Vegetarian Fuckface" – 17:45

13 juin 2007

Biosphere - Autour de la Lune.

Welcome to the moon, moon far away. Autour de la Lune est un voyage en lui même : l' allez retour Terre/Lune vu par par Geir Jenssen, compositeur et maître du projet Biosphere. Très peu de mélodies sont repérables dans cet album qui nous propose, là, de l' Atmosphérique / Drone vraiment planant et lourd dans le sens des basses. Les pistes se suivent exactement comme le trajet de ce voyage : départ de la Terre, ensuite le long trajet entre la Terre et la  Lune, le passage mystérieux du coté de sa face cachée et le retour sur Terre, lourd et fracassant. Des ambiances hors du temps, loin de ce que l'artiste Norvégien a pour habitude de faire... d'où la particularité de cet album. Au travers un son lointain, parfois froid, légèrement chaotique et plutôt envoûtant ( On peut même déceler quelques voix en écoutant bien.)  Geir Jenssen nous emmène là dans un énième rêve au travers d' Autour de la Lune. Cet album est une expérience introspective et solitaire... qu'il faut tenter.

2428_7861

01. Translation
02. Rotation
03. Modifie
04. Vibratoire
05. Deviation
06. Circulaire
07. Disparu
08. Inverse
09. Tombant

Myspace : http://www.myspace.com/biospheregeirjenssen
Site : http/www.biosphere.no

4 juin 2007

Veni Vedi Vici.

Nostalgie de la Rome Antique. Pouvoirs et Divinités. Conquêtes et grande batailles. Voila ce qui peut caractériser Pantheon Legio Musica. Un groupe de 5 grands admirateurs fascinés par cette époque révolue. Essayant de mêler musique Martiale/Industrielle et Folk/Heavenly envoutant, on peut sincèrement dire que  Maecenas, Octavian, Pompeius, Caligula et Aoide donnent une réelle dimension mystique à la fastueuse et finalement décadente Rome antique. Leur premier album est prévu pour Novembre 2007, à suivre...

panth
Ecoutez :
http://www.pantheonhq.com/

Publicité
Publicité